Je travaille, chef, mais plus comme avant…

La fin de la bonne vieille culture de bureau…

Un chouette job, des collègues sympas, un bon patron… Il n'en faut pas plus. Si ces éléments coïncident, nous faisons volontiers un petit effort supplémentaire. Pourtant, cette « ancienne » manière de travailler n'est plus aussi évidente.
Aux Pays-Bas, ils semblent en avoir la certitude : notre manière de travailler ne fonctionne plus. Les embouteillages le matin représentent une quantité énorme d'heures de travail perdues et de stress accumulé avant même d'avoir commencé la journée ! Et le seul effet des horaires flexibles est de prolonger l'heure de pointe. Il faut donc trouver autre chose.

Chez nous aussi, on commence peu à peu à prendre conscience que le travail n'est pas l'endroit où on se rend, mais ce que l'on fait. Le bureau n'est pas synonyme de travail. On peut donc se demander s'il est vraiment nécessaire d'affronter les embouteillages pour pouvoir travailler. Allumer son ordinateur chez soi et non au bureau vous donne une longueur d'avance : vous pouvez commencer immédiatement à travailler. Vous pouvez donc consacrer les heures « gagnées » à votre travail. Si vous travaillez chez vous, vous pouvez également amener les enfants à l'école sans stress, pour une fois. Ou passer rapidement au magasin au coin de la rue. Travailler ou faire les courses : c'est vous qui choisissez. Vous rétablissez plus facilement l'équilibre.
Si chacun passe moins de temps au bureau, cela aura également des conséquences sur notre culture du travail. Les collègues et le patron conserveront toute leur importance, mais comment rester informé de toutes les petites nouvelles si vous ne côtoyez plus ces visages familiers autour de la machine à café ? Comment votre patron sait-il ce que vous faites ? Et comment organiser les réunions de travail ?

Coaching avec Skype

Travail et entreprises seront organisés différemment dans un futur proche : sans bureau fixe, mais davantage en prise avec les besoins du moment. Notre terrain d'action s'élargit, et si nous nous organisons de manière à passer moins de temps au bureau, une nouvelle manière de travailler s'impose. C'est ici que les nouvelles technologies peuvent être utiles.

Le nombre d'heures passées au bureau n'a plus aucune importance. Les « nouveaux managers » ne veulent plus savoir qui a éteint la lumière en partant. Cela faisait partie de l'ancienne culture de travail et de la machine à café. Mais les managers voudront toujours savoir comment vous abordez vos tâches. Et connaître les problèmes que vous rencontrez, les résultats que vous enregistrez…  Finalement, il est important pour tout le monde que les dispositions prises soient respectées. Mais à cet égard, une petite heure par semaine de coaching sur Skype peut être plus efficace que l'entretien d'évaluation annuel avec votre patron.

De nouveaux défis demandent de nouvelles réponses. Le directeur qui se demande ce que rapportent effectivement ces nouvelles formes de travail (« comment ça, la productivité n'a rien à voir avec les heures de travail ? ») ont intérêt à étudier leur effet sur la culture de l'entreprise. Mais aussi à se demander ce qui motive le plus ces travailleurs. Une culture basée sur la confiance, la reconnaissance et l'autonomie constitue la colonne vertébrale de l'organisation. Et fait de nous ces travailleurs impliqués et enthousiastes que nous aimons être. Je travaille, chef, mais plus comme avant…

movieslideshareContactez-moi